Julien Barbier a 28 ans. Il travaille à l'institut français de Valence à travers le VIA, le volontariat international dans les administrations françaises. Ce système de stage en entreprise sert en effet de tremplin à de nombreux francophones grâce à une expérience de premier emploi à l'étranger dans une entreprise française (VIE) ou dans les administrations (VIA).
Après un Erasmus à Madrid, Julien Barbier envoie une candidature spontanée de stage à l'ambassade de France de Madrid. Il désire interrompre ses études dans une école de commerce à Rennes et envisage une année de césure. La lettre fait mouche et le voilà stagiaire au service culturel de Madrid. C'est alors qu'il entend parler du VIE. Il apprécie tellement l'Espagne, sa qualité de vie, sa gastronomie, son climat qu'une fois le stage terminé, il cherche à repartir, cette fois en tant que volontaire international VIA.
Sélection difficile
Après s'être créé un profil et avoir envoyé un CV et une lettre de motivation aux entreprises susceptibles d'être intéressées par son profil , Julien attend. Son parcours est alors mis en compétition avec celui de nombreux autres.
"Quand j'ai commencé à postuler, c'était la grosse crise économique. J'ai envoyé mon CV au Vénézuéla et aussi à Bangkok. Mais c'est Valence qui a retenu ma candidature. Tant mieux." Les postes vacants sont en ligne sur le site de Civiweb et la concurrence est rude. Julien parle de 250, voire 300 candidatures pour chaque poste. Ce qui fait la différence ? Selon le jeune homme, son expérience dans le service culturel de Madrid et sa parfaite maîtrise de l'espagnol l'ont sans aucun doute avantagées. L'âge limite étant de 28 ans au moment de l'inscription sur le site, le conseil est d'accumuler un maximum d'expérience.
VIA à L'institut français de Valence
Julien apprécie toujours autant sa vie en Espagne et encore plus son travail à l'institut français. En contact avec tous les acteurs culturels, il explique non sans fierté l'ouverture de l'institut sur la culture locale. "Nous ne sommes pas un îlot culturel français refermé sur lui-même." Expositions, conférences, projections cinéma et gastronomie, les activités proposées par l'institut français sont en effet très variées. De plus, Julien aime beaucoup le fait de travailler dans le secteur culturel en Espagne où le rythme de travail et de vie sont plus posés, moins stressants qu'en France. Ajoutons qu'il jouit également d'un statut d'expatrié, son salaire n'est donc pas soumis aux impôts de l'état espagnol.
Il reste encore quelques mois avant la fin du stage VIA de Julien. Il espère qu'une opportunité d'emploi se présentera malgré le contexte économique de l'Espagne, sinon, il repartira sur Paris. "On a beaucoup de mal à retourner en France" confesse Julien. Il conseille à tous les jeunes de partir en VIE ou VIA, de tenter leur chance. Le secret, c'est l'audace.
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