Etudier à l'étranger, une histoire d'inégalité

 

Un rapport flash de l'eurobaromètre publié le 18 mai 2011 nous rappelle qu'étudier à l'étranger n'est pas encore à la Etudier à l'étranger : est-ce difficile ?portée de tous. On remarque que ce sont les diplômés de l’enseignement supérieur et ceux qui les suivent encore qui ont le plus de chances d'effectuer un séjour d'études à l’étranger. Mais il apparait surtout que le principal obstacle pour étudier à l’étranger soit d’ordre financier. Il reste qu'une grande majorité de jeunes européens n'a pas pu étudier à l'étranger et qu'un tiers de ceux qui auraient aimé le faire ont indiqué que c'était le coût financier que cela représentait qui les avait découragés. De plus, près des deux tiers des jeunes (65 %) ont répondu avoir utilisé leurs économies ou avoir demandé une aide de financement privée pour leur plus long séjour d'études à l’étranger. Et 15 % des jeunes concernés ont indiqué qu'étudier à l’étranger était ou avait été financé par des programmes européens comme Erasmus. Parmi ceux qui mentionnent un tel financement, 19 % suivent des études supérieures et 9 % un second cycle de l’enseignement secondaire général.



Pour la réalisation de cet Eurobaromètre Flash «Jeunesse en mouvement» (no 319 a + b), 57 000 jeunes Européens ont été interrogés par téléphone entre le 26 janvier et le 4 février 2011. Pendant l'enquête concernant l’éducation, la formation, la mobilité et l’emploi, les questions étaient adressées à la tranche d’âge des 15 à 35 ans et sur les 27 États membres de l’Union, la Croatie, l’Islande, la Norvège et la Turquie.

Voici quelques liens pour partir à l'étranger.
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